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Libération

La fac de Béziers sauvée au rattrapage

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La présidente de l'université Montpellier-3 a annoncé la nouvelle ce vendredi matin, mettant ainsi fin à un bras de fer avec son ministère de tutelle.
Des étudiants manifestent à Montpellier contre la fermeture de l'antenne de Béziers, le 3 octobre 2013. (AFP)
publié le 29 novembre 2013 à 16h01

C'est officiel. L'antenne Du Guesclin de l'université de Béziers ne fermera pas. Depuis deux mois, un conflit sur le financement de ce site opposait la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, à Anne Fraïsse, présidente de l'université Montpellier-3 (dont dépend la fac de Béziers). Anne Fraïsse est venue annoncer, vendredi fin de matinée, sur place, aux quelque 350 étudiants réunis dans un amphi qu'une solution avait été actée. «L'antenne est sauvée», a-t-elle déclaré après avoir considéré que le ministère avait «fait un geste».

La mobilisation des étudiants – bien relayée par la population et les élus – a été décisive. Anne Fraïsse avait par ailleurs décidé de donner d'emblée une forte tonalité politique à ce dossier. Elle accusait le gouvernement de pratiquer la même politique que son prédécesseur et de ne pas respecter ses engagements financiers en matière de compensation de la masse salariale.

S'en était suivi une escalade verbale avec la ministre Fioraso, puis une complète situation de blocage. Matignon et l'Elysée ont suivi de près la situation, réclamant chacun, ces derniers jours, de trouver une solution. Les conséquences politiques d'une éventuelle fermeture du site de Béziers auraient été cal