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décryptage

L'Assemblée adopte la loi contre la prostitution

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Prostitution : faut-il pénaliser les clients ?dossier
Les députés présents dans l'hémicycle ont voté à une large majorité l'ensemble de la loi pour «la lutte contre le système prostitutionnel».
Manifestation de prostituées à Paris contre le projet de loi débattu à l'Assemblée nationale qui prévoit de sanctionner les clients, le 29 novembre. (Photo Charles Platiau. Reuters)
publié le 4 décembre 2013 à 12h37
(mis à jour le 4 décembre 2013 à 17h07)

Avec 268 votants pour, 138 contre et 79 députés qui se sont abstenus, la loi pour la lutte «contre le système prostitutionnel» a été adoptée sans surprise ce mercredi à l'Assemblée nationale. «Je vous remercie de nous donner les moyens de lutter contre les réseaux», a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, aux députés, après le vote.

Manifestations contre manifestations, pétitions contre pétitions, tribunes contre tribunes, le projet de loi «de lutte contre le système prostitutionnel» a animé le débat public ces dernières semaines. Une polarité d'opinions chez les associations, intellectuels ou personnalités qui ne s'est pas retrouvée chez les politiques. Lors de l'examen à l'Assemblée nationale, vendredi, puis au moment du vote, ce mercredi, peu de députés se sont opposés au texte.

Les principaux changements

Si la partie sur la pénalisation des clients a accaparé le débat, elle est loin d’être la seule nouvelle mesure de la loi défendue par les députés PS et UMP, Maud Olivier et Guy Geoffroy.

• Les clients ayant recours à la prostitution d'une personne majeure pourront écoper d'une contravention de 5e catégorie de 1 500 euros. En cas de récidive, la sanction a été alourdie lors du débat vendredi, cela sera désormais un délit puni de 3 750 euros d'amende.

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