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Libération

Empoisonnements à Chambéry : la ministre défend la maison de retraite

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Jeudi, une aide-soignante a été mise en examen pour empoisonnement sur des personnes âgées en maison de retraite. Michèle Delaunay pointe la «fragilité» de cette personne.
La ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie, Michèle Delaunay, le 23 septembre 2013 à Paris. (Photo Thomas Samson. AFP)
par AFP
publié le 13 décembre 2013 à 11h17
(mis à jour le 13 décembre 2013 à 12h25)

La ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, a écarté vendredi un souci d'encadrement au sein de la maison de retraite près de Chambéry où une aide-soignante aurait empoisonné neuf pensionnaires dont six mortellement, évoquant sa «fragilité» après la mort de sa mère.

«Des personnes âgées relativement jeunes qui ne demandaient absolument pas à mourir sont aujourd'hui décédées. On doit considérer ces faits comme très graves», a déclaré la ministre au micro de France Bleu Gironde. Mais «je ne crois pas», qu'il y ait eu un manque d'encadrement, a encore dit la ministre en réponse à une question sur ce point. «Il s'agit d'un cas dont l'état psychologique devra être analysé», a-t-elle ajouté: «Nous savons que c'est une jeune fille fragilisée par le décès de sa mère.»

Michèle Delaunay a aussi souligné que cette affaire permettait aussi de rappeler qu'en règle générale, «les personnes âgées n'éliminent pas et n'assimilent pas les médicaments comme les (autres) adultes». «Au-delà de quatre ou cinq médicaments, il faut interroger le médecin traitant pour savoir si tout ça est utile», a-t-elle souligné.

L'aide-soignante, mise en examen jeudi, a expliqué avoir voulu «soulager leurs souffrances» sans parler d'euthanasie. Les six décès sont intervenus depuis octobre au sein