«Paris XVIIIe. Métro Marx-Dormoy. 2 pièces lumineux […]. 40 m2 meublé […]. Au 5e étage sans ascenseur […]. 1 200 euros par mois charges comprises.» Ou encore : «Paris XVe. Studio meublé au 5e étage par escalier […]. Clair et calme. 875 euros charges comprises.» Les annonces proposant des locations de meublés foisonnent sur les sites web et les journaux spécialisés, à l'exemple de ces deux logements piochés au hasard hier sur le site de Particulier à particulier.
Réforme. Dans la capitale, ce phénomène est en plein développement, comme le constate l'Adil-75 (agence départementale d'information logement) qui renseigne les Parisiens sur les questions relatives à l'habitat et leurs droits. «En 2013, sur l'ensemble des consultations […] sur le thème locatif, 11% traitaient de la location meublée», constate l'Adil, dans une étude publiée hier. Le phénomène n'est pas anecdotique puisqu'il concerne plus d'un locataire sur dix, et il ne cesse de se répandre. Avec, à la clé, des abus et des violations de loi. Pour l'Adil, une réforme et de nouvelles règles sont nécessaires pour mieux encadrer la location meublée. Elle touche surtout les petits logements : les studios ou deux-pièces. «La surface moyenne constatée est de 30 m2», indique l'étude. Le meublé (que l'on conçoit a priori plutôt comme une solution d'hébergement provisoire) fait souvent offi