Sur le coup, a priori, rien… un truc attrapé comme ça dans le brouhaha matutinal, entre ruissellement de la douche et chuintement de la machine à café. «Robespierre a retrouvé sa tête», ou quelque chose de ce genre. Un truc de reconstitution faciale validé par le FBI ou Scotland Yard pour nous découvrir, au choix, le «vrai visage» de «la petite Maddie» disparue en 2007 au Portugal, ou celui, hier, d'Henri IV, alias «le Bon Roi Henri», «Vert galant», moustache en bataille poussée au bouillon de poule au pot dominicale. A ce dernier, une société Visual Forensic et un certain Philippe Froesch s'étaient attelés, avec, il faut bien le dire, un succès médiatique certain, dans la catégorie People mâtinée d'Histoire pour tous et de Psychologies magazine.
Sur fond de double polémique relative au classement Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa) et aux poux que le ministre Peillon cherche dans la tête des profs de prépas - ces salauds surpayés qui ne veulent pas redistribuer leurs salaires dans les Zones d’éducation prioritaires (1) -, le truc a fait tilt. Et j’imaginai soudain, dans un vertige, le classement Pisa d’un élève apprenant l’histoire de France à travers ces projections imagées («en 3 D»), et, simultanément, l’effarement de mes bons maîtres de prépa qui jadis m’apprirent tout à la fois la physiognomonie de Lavater revisitée par Balzac et la complexité de «l’Incorruptible» (je parle de Robespierre, pas du magazine).
Car c'