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Les «papas en souffrance» de Bastia mettent fin à leur action

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Les trois pères, qui estiment que la justice favorise les femmes en matière de garde d'enfants lors des divorces, occupaient le clocher d'une église de Bastia depuis le 21 décembre.
par AFP
publié le 27 décembre 2013 à 21h50

Les trois pères de famille corses qui occupaient depuis le 21 décembre le clocher d'une église de Bastia pour attirer l'attention sur le sort réservé aux pères divorcés, ont mis fin à leur mouvement vendredi soir, a-t-on appris auprès de l'un d'eux.

«Nous avons obtenu la majorité des rendez-vous que nous demandions, donc nous avons arrêté le mouvement à 18h30 et nous avons été reçus immédiatement en préfecture», a déclaré Sébastien Medori.

Les protestataires ont prévu de rencontrer le maire de Bastia Emile Zuccarelli, le président de l’Assemblée de Corse Dominique Bucchini et le député UMP de Haute-Corse Sauveur Gandolfi-Scheit.

Par leur action, ils souhaitaient alerter l'opinion publique sur la situation des «papas en souffrance», s'estimant injustement traités par la justice qui favorise, selon eux, les femmes en se prononçant sur les gardes d'enfants lors des divorces.

Inégalité

Parmi leurs revendications, figurent la création d’une commission d’enquête parlementaire et la tenue d’une session extraordinaire de l’assemblée de Corse sur le sujet.

Vendredi, deux de ces pères avaient décidé d'entamer une grève de la faim. «Le dénouement a été plus rapide que prévu, nous étions prêts à entamer la deuxième semaine sans faiblir», a assuré Sébastien Medori. Un quatrième père, Antoine Allegrini, pris d'un malaise, avait été hospitali