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Libération

Nourrissons décédés : le laboratoire suspendu envisage un recours

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La ministre de la Santé a annoncé que les poches alimentaires fournies à l'hôpital de Chambéry étaient contaminées par un germe.
Marisol Touraine à Matignon le 26 août 2013. (Photo Albert Facelly)
par AFP
publié le 7 janvier 2014 à 18h31
(mis à jour le 7 janvier 2014 à 19h42)

Le laboratoire Marette de Courseulles-sur-mer (Calvados) envisage des «recours» en justice contre la décision de suspension de son activité demandée mardi par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à la suite de l'affaire des trois nouveau-nés décédés à Chambéry, a indiqué à la presse l'avocat du laboratoire, Me Matthieu Lemaire.

Le laboratoire «se réserve toute faculté d'engager un recours devant les juridictions administratives», a déclaré l'avocat en précisant que la décision interviendrait d'ici quelques jours. «A ce stade, aucun élément formel ne permet de relier l'existence des germes retrouvés (...) au laboratoire Marette», a expliqué l'avocat. Selon lui, huit salariés sont au chômage technique.

«Le laboratoire prend acte de cette décision durement ressentie par l'ensemble» du personnel, a ajouté l'avocat, en précisant que la suspension est effective pendant trois mois à titre conservatoire. Selon Me Lemaire, une vingtaine de centres hospitaliers clients de Marette vont, en conséquence, se retrouver sans poches, ce que l'avocat qualifie de «problème majeur».

Germe

Des analyses effectuées sur un lot suspect de poches alimentaires saisies à l'hôpital de Chambéry où trois nouveaux nés sont morts ont montré la contamination de six d'entre elles par «un seul et même germe d'origine environnementale», encore inconnu, a indiqué mardi la ministre de la Santé, Marisol Touraine.

Tandis que la ministre annonçait à la presse avoir d