L'homme suspecté d'être responsable de cinq viols dans le VIIIe arrondissement de Lyon entre octobre 2012 et janvier 2013 est sous les verrous. Comme l'a révélé ce mardi Jean-Marc Rebouillat, le directeur de la sûreté départementale du Rhône, il a été arrêté «en flag intégral, le pantalon sur les chevilles», en train de commettre une nouvelle agression, dans la nuit de vendredi à samedi dernier. A l'arrivée de la police, il a tenté de fuir, mais a été arrêté et placé en garde à vue. Son ADN correspond à celui de l'auteur des cinq premiers viols, mais il n'a pas encore été entendu sur ces derniers faits.
Les deux affaires font, pour l'instant, l'objet de deux procédures distinctes. Mais Marc Cimamonti, le procureur de la République de Lyon, qui a tenu ce mardi après-midi une conférence de presse, en compagnie d'Albert Doutre, le directeur départemental de la sécurité publique du Rhône, et de Jean-Marc Rebouillat, estime que le mystère du violeur du VIIIe arrondissement de Lyon est «à peu près résolu».
Six viols aux modalités identiques
Les six viols se sont déroulés selon le même modus operandi. L'agresseur a toujours agi dans ce même quartier où il habite. Toujours vêtu de noir et cagoulé, il se postait à un arrêt de tram entre 23 heures et 1h50, repérait des femmes entre 22 et 26 ans, les suivait, les menaçait d'un couteau, se vantait auprès d'elles de séjours en prison, essayait de s'emparer de leur téléphone portable et passait systématiquement à l'acte.
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