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Libération

Violences contre les femmes : une «clinique» expérimentale ouvre dans les Yvelines

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L’institut se présente comme un centre de dépistage et de prise en charge gratuite, où des psychologue, psychiatre, travailleur social, soignants et juristes sont réunis pour accueillir les femmes en souffrance.
Une écoutante de la plateforme téléphonique du 39 19, numéro d’appel destiné aux femmes victimes de violences conjugales. (Photo Jacques Demarthon. AFP)
par AFP
publié le 9 janvier 2014 à 17h09

Intervenir avant les urgences et même «avant la première claque», tel est le pari d'un institut pour les femmes victimes de violences qui a ouvert ses portes cette semaine dans les Yvelines.

«Notre ambition, c'est de ne pas aller voir les femmes quand il est trop tard, aux urgences, mais de les prendre en charge bien avant la première claque.» Après avoir consacré trente ans de sa vie à «réparer» le clitoris de femmes excisées, le Dr Pierre Foldès, 62 ans, veut s'attaquer à «toutes les violences liées au sexe et au genre féminins», du viol à la dépendance économique.

Cette bataille, le chirurgien urologue de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye compte la mener au sein de l’Institut en santé génésique, une fondation qu’il a cofondée sur le site hospitalier. La santé génésique recouvre la santé reproductive des femmes (accès à l’éducation sexuelle, à la contraception, à l’avortement) mais aussi la lutte contre les violences physiques ou psychologiques faites aux femmes.

L’institut se présente comme un centre de dépistage et de prise en charge gratuite, avec la particularité que psychologue, psychiatre, travailleur social, soignants et juristes sont réunis dans le même lieu pour accueillir les femmes en souffrance.

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