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Libération

Le mystère s'épaissit autour du meurtre d'un veilleur de nuit

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L'homme, âgé d’une soixantaine d’années, a été tué de douze coups de couteau dans un centre éducatif de la Haute-Vienne.
par AFP
publié le 11 janvier 2014 à 18h18
(mis à jour le 12 janvier 2014 à 18h45)

Le mystère autour du meurtre sauvage du veilleur de nuit d’un centre éducatif de formation professionnelle (CEFP) de la Haute-Vienne, tué de douze coups de couteau vendredi, restait entier dimanche, après la remise en liberté des sept jeunes qui dormaient dans le centre et alors que l’arme du crime restait introuvable.

Dimanche matin, le procureur de la République de Limoges, Michel Garrandaux, a annoncé lors d'une conférence de presse «qu'aucune charge» n'avait été retenue à l'encontre de ces mineurs. Leur garde à vue a donc été levée à 23h30 samedi soir «et les jeunes remis à la direction de l'établissement».

Plus formelle, une source judiciaire sous couvert d'anonymat a assuré qu'«aucun d'eux n'est lié à cet homicide».

Le procureur a précisé que l’établissement resterait «bien entendu fermé pour les besoins de l’enquête» et que ses élèves seraient de ce fait «placés dans d’autres structures». La mairie a mis une salle municipale à disposition de la direction du centre.

Les jeunes de ce centre éducatif sont sous la protection de l'aide sociale à l'enfance. «Ce sont des jeunes en grande difficulté, retirés à leur famille et rencontrant des problèmes familiaux, sociaux ou éducatifs, mais il ne s'agit pas de délinquants», avait insisté le parquet. «Ils ont de 13 à 16 ans et ont vécu cette affaire de l'intérieur et ils sont pour certains évidemment très choqués», a souligné le procureur.

L’arme du crime reste introuvable

La victime a été trouvée dans une mare de sang, au pied d’u