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Libération

Gardes à vue prolongées dans l'affaire de Corbeil-Essonnes

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L'enquête porte sur des soupçons d'achats de votes dans la commune longtemps dirigée par Serge Dassault. L'actuel maire, Jean-Pierre Bechter, fait partie des gardés à vue.
Jean-Pierre Bechter le 28 novembre 2010 à Corbeil-Essonnes (Photo Bertrand Langlois. AFP)
par AFP
publié le 16 janvier 2014 à 10h41
(mis à jour le 16 janvier 2014 à 11h25)

Six gardes à vue dans l'enquête sur les soupçons d'achat de voix à Corbeil-Essonnes, dont celle de Jean-Pierre Bechter, maire UMP de cette commune et successeur de l'industriel Serge Dassault, ont été prolongées jeudi matin, a-t-on appris de source judiciaire. Ces six personnes, dont font aussi partie une adjointe à la mairie de Corbeil et l'épouse d'un ex-élu, peuvent être déférées à la justice ou relâchées à l'issue de leur garde à vue, qui a démarré mercredi et peut durer 48 heures.

Elu en 2010, après une succession de scrutins invalidés, Jean-Pierre Bechter est entendu dans les locaux du nouvel office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales de la police judiciaire, à Nanterre. Sont également gardés à vue un employé de Serge Dassault ainsi qu'un homme présenté comme un relais de l'industriel dans les quartiers, Younès Bounouara, qui, mis en examen et écroué pour une tentative d'assassinat, a été extrait de sa cellule.

Une adjointe à la mairie de Corbeil, Cristela de Oliveira, et l'épouse de Jacques Lebigre, ancien adjoint de Serge Dassault et actuel numéro 2 de l'UMP dans l'Essonne, ont aussi été placées en garde à vue. Ces gardes à vue interviennent une semaine après que le Sénat a