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Libération

Peillon ne veut pas «ghettoïser l'éducation prioritaire»

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Le ministre de l'Education nationale, qui doit détailler ce jeudi sa réforme du secteur, assure «qu'aucun réseau d'éducation prioritaire» n'y perdra.
Vincent Peillon, le ministre de l'Education, le 10 janvier 2014 à Nice. (Photo Valery Hache. AFP)
par AFP
publié le 16 janvier 2014 à 8h06

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, qui détaillera jeudi sa réforme de l'éducation prioritaire, indique dans un entretien sur le site du quotidien Le Parisien «qu'aucun réseau» d'éducation prioritaire (REP) n'y perdra.

Interrogé sur une possible réduction du nombre d'établissements concernés, il a rétorqué : «Non, le périmètre de l'éducation prioritaire demeure équivalent, autour de 1 000 réseaux. Toute l'éducation prioritaire est concernée par la réforme. On va même légèrement augmenter le nombre de réseaux qui bénéficieront de mesures renforcées».

«Il y aura un peu plus de 350 REP+ : c'est plus que les actuels Eclair» (les établissements qui concentrent les plus de difficultés, ndlr). «Il n'y aura pas d'un côté, des établissements qui récolteront énormément de moyens, et d'un autre, des réseaux -collèges et écoles- qui n'auront rien du tout. Aucun réseau ne perdra. Tout ce que nous voulons, c'est faire plus et mieux». La réforme est financée «sur le budget de l'Education nationale, jusqu'à 2017, dans le cadre des moyens alloués à la Refondation», a-t-il précisé.

Il ne s'agit pas de mettre en place «une école à deux vitesses. Si on vise à mettre en place des pédagogies différenciées, c'est pour atteindre ce fameux socle de culture et de connaissances qui doit être commun à tous les enfants de la Répub