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L’admission post-bac, toujours une épreuve

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Malgré des simplifications, la plateforme d’inscription qui ouvre aujourd’hui reste complexe.
Une salle de classe. (Photo Frank Perry. AFP)
publié le 19 janvier 2014 à 21h16
(mis à jour le 20 janvier 2014 à 11h31)

C’est parti pour des heures de casse-tête familial autour de la grande question : que faire après le bac ? Le site Admission post-bac (APB) ouvre aujourd’hui pour les lycéens de terminale, qui vont devoir formuler leurs vœux pour le supérieur. Le portail (1) a beau avoir été quelque peu simplifié cette année, il reste source d’angoisse tant le supérieur français est compliqué, avec des écoles, des universités, des formations courtes, longues, sélectives, sur dossier…

Machine. Généralisé en 2009, le portail APB, par lequel tous les élèves de terminale doivent passer s'ils veulent poursuivre des études, est aujourd'hui une énorme machine qui tourne bien, sans gros ratage depuis le début. Il a permis de mettre fin aux files d'attente qui se formaient, souvent dès l'aube, devant les bureaux d'inscription des facs pour avoir une chance de décrocher la formation de son choix.

Mais la plateforme affole les familles par la complexité du monde qu'elle révèle. Elle réunit plus de 11 000 formations - BTS, licences, prépas, études de santé, écoles d'arts - et enregistre quelque 20 millions de connexions par an. On attend cette année environ 800 000 jeunes, qui peuvent formuler chacun jusqu'à 36 vœux et se connecteront probablement, pour beaucoup, au dernier moment… «En 2013, le dernier jour d'enregistrement, 60 000 candidats ouvraient leur dossier, souligne Bernard Koehret, l'ingénieur qui dirige le portail à l'Institut national polytechnique