Michaël Blanc, le plus ancien détenu français en Indonésie dont la condamnation jugée sévère avait suscité une vive émotion dans son pays, bénéficiera d’une libération conditionnelle dans les jours qui viennent, après plus de 14 ans en prison.
«La libération conditionnelle de Michaël Blanc a été approuvée», a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère indonésien de la Justice, Ika Yusanti. Mais la procédure «pourrait prendre une ou deux journées», a-t-elle averti. En l'absence de convention de transfèrement entre la France et l'Indonésie, Michaël Blanc devra rester dans l'archipel musulman jusqu'à la fin de sa peine, le 21 juillet 2017.
Bouteilles de plongée
Le Français, âgé de 40 ans, avait été arrêté le lendemain de Noël 1999 à l’aéroport de Bali avec 3,8 kilos de haschich dans deux bouteilles de plongée. Il avait affirmé qu’elles appartenaient à un ami qui les lui avait confiées pour les transporter. Condamné à la perpétuité, sa peine avait été commuée en 20 ans de réclusion en décembre 2008.
Interrogée par l'AFP, la mère de Michaël Blanc, Hélène Le Touzey, est restée très prudente. «Le dossier est accepté. Je ne m'imagine pas qu'ils puissent revenir là-dessus mais nous avons eu tellement de hauts et de bas», a ajouté Mme Le Touzey, qui a tout abandonné pour vivre en Indonésie auprès de son fils en prison à Jakarta. «Aujourd'hui, un nouveau pas a été franchi. Il devrait pouvoir sortir la semaine prochaine», a-t-elle ajouté.
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