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décryptage

Ondes, wi-fi, antennes : ce qui va changer

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Les députés ont adopté jeudi un texte posant quelques règles de base en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques.
Des antennes-relais sur les toits de Paris (Photo Jacques Demarthon. AFP)
publié le 23 janvier 2014 à 13h45
(mis à jour le 24 janvier 2014 à 9h49)

Les députés ont voté jeudi, en première lecture, une proposition de loi visant à un peu mieux encadrer l'exposition aux ondes électromagnétiques. Le texte porté par la députée Laurence Abeille (EE-LV) a été adopté dans la soirée. L'année dernière, à la même époque, la députée avait pris une claque : sa proposition, inscrite à l'ordre du jour, n'avait même pas été débattue dans l'hémicycle, renvoyée d'un revers de main en commission par le gouvernement. La députée a depuis retravaillé son texte en concertation avec le cabinet de Jean-Marc Ayrault. Le revoilà, donc, légèrement lifté pour être le plus consensuel possible. «Une première réponse» aux préoccupations portant sur les ondes, a dit le ministre de l'Écologie, Philippe Martin. Le texte doit maintenant être discuté au Sénat. Revue des principales mesures.

Sur l’implantation de nouvelles antennes

Aujourd’hui, quand un opérateur veut installer une nouvelle antenne, il contacte le propriétaire de l’immeuble qui l’intéresse, s’entend avec lui et demande l’autorisation à l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui vérifie sur le plan technique s’il n’y a pas d’interférence électromagnétique. Le maire ou les riverains ne sont souvent ni consultés, ni même informés, et découvrent la plupart du temps l’antenne une foi