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Libération

L'affaire Vincent Lambert examinée le 6 février par le Conseil d'Etat

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L'épouse de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif, conteste la décision du tribunal de Châlons-en-Champagne de le maintenir en vie.
par AFP
publié le 31 janvier 2014 à 15h58
(mis à jour le 31 janvier 2014 à 16h11)

Le Conseil d'Etat examinera le 6 février le cas de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont l'épouse conteste la décision du tribunal de Châlons-en-Champagne de le maintenir en vie, a annoncé vendredi la plus haute juridiction administrative.

La procédure de référé, par laquelle est saisi le Conseil d’Etat, prévoit un délai de jugement de 48 heures. Mais on souligne au Conseil qu’il s’agit d’un délai indicatif que le magistrat peut apprécier, selon l’urgence du dossier. Il n’y a pas dans le cas de Lambert d’urgence absolue et ce délai pourrait donc être légèrement plus long.

Le CHU de Reims, où est hospitalisé Vincent Lambert, s'était joint mercredi à la démarche de son épouse pour saisir le Conseil d'Etat, à qui elle demande l'arrêt du «maintien en vie artificielle» de son mari, estimant que «le laisser partir» constitue «un acte d'amour».

Vincent Lambert, 38 ans, est tétraplégique et en état pauci-relationnel (état de conscience minimale) sans espoir de récupération depuis un accident de la route. Il est hospitalisé depuis plus de cinq ans.

Son épouse et une partie de la famille avaient donné leur accord à l'arrêt de la nutrition et de l'hydratation artificielles du patient en concertation avec l'équipe