Quatorze ans après le début de son «calvaire», l'ancien maire de Vence (Alpes-Maritimes) Christian Iacono a obtenu mardi l'annulation de sa condamnation à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils qui s'est depuis rétracté. Il sera rejugé lors d'un troisième procès devant la cour d'assises du Rhône au terme duquel il espère être réhabilité. «Il s'agit pour nous maintenant d'obtenir l'acquittement de Christian Iacono, de le rétablir dans son honneur, qu'il soit définitivement innocenté», a déclaré l'un de ses avocats, Me Gérard Baudoux.
L’ancien élu, qui a toujours l’interdiction d’entrer en contact avec son petit-fils et de s’exprimer publiquement à propos de l’affaire, est apparu ému, souriant et soulagé, entouré par sa fille et ses avocats.
Depuis 1945, seuls huit condamnés pour des crimes ont été acquittés au terme d’une procédure de révision, dont une seule fois, en 2011, dans une affaire sexuelle.
Christian Iacono a été condamné en 2009, puis en appel en février 2011, pour le viol de son petit-fils Gabriel. En mai 2011 pourtant, rebondissement spectaculaire : le jeune homme revient sur ses accusations, maintenues pendant onze ans et portant sur des faits qui se seraient déroulés entre 1996 et 1998 dans la villa de Christian Iacono, à Vence, alors que l'enfant avait entre cinq et huit ans. Gabriel Iacono pense avoir «inconsciemment menti» et se demande s'il n'a «pas été influencé par son père en conflit avec son grand-père».
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