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Procès des «fadettes» : Squarcini jure être un simple exécutant

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L'affaire Bettencourtdossier
L'ancien chef de la DCRI a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir réquisitionné des factures de téléphone détaillées d'un journaliste du «Monde», qui enquêtait sur l'affaire Bettencourt.
par AFP
publié le 18 février 2014 à 20h21
(mis à jour le 18 février 2014 à 20h57)

Le parquet a requis une amende de 5 000 euros à l'encontre de l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, qui a assuré mardi devant le tribunal correctionnel de Paris n'avoir été qu'un exécutant dans l'affaire des «fadettes» du Monde et avoir agi dans le respect de la loi.

Ce spécialiste du renseignement comparaissait pour avoir demandé la réquisition des factures détaillées («fadettes») du journaliste du Monde, Gérard Davet, et d'un ancien conseiller technique de la Chancellerie, David Sénat, soupçonné d'être sa source.

Ces demandes visaient à identifier les sources de Gérard Davet, auteur d'un article publié le 17 juillet qui citait des extraits du procès-verbal d'audition de Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de l'héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal, Liliane Bettencourt.

L’audition, qui datait de la veille seulement de la publication de l’article