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Les cadres séquestrés dans une usine de Moselle relâchés

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Des salariés de l'usine Depalor retenaient trois responsables depuis mercredi pour protester contre la fermeture annoncée de leur site.
par AFP
publié le 20 février 2014 à 14h54

Les salariés du fabricant de panneaux de particules en bois Depalor à Phalsbourg (Moselle), en passe de perdre leur emploi après l'incendie accidentel de leur usine cet été, ont relâché jeudi en milieu de journée les trois cadres qu'ils retenaient dans les locaux depuis la veille, a constaté l'AFP.

Les quelque 140 salariés concernés ont pris cette décision en considérant que Mauro Capozzo, le PDG de leur maison-mère le groupe suisse Krono, s'était déclaré prêt à «renouer le dialogue» avec eux si les cadres étaient libérés.

Les salariés se battent contre la fermeture annoncée de leur usine, détruite à 40% dans un incendie accidentel en juillet dernier, et dont la direction a annoncé en décembre qu'elle ne serait pas reconstruite, au vu de la «situation économique fragilisée» de l'entreprise depuis des années, avec 21 millions d'euros de pertes cumulées entre 2007 et 2012.

Les employés demandent l'ouverture de discussions pour que l'actuelle direction du groupe «donne les moyens au CE et aux collectivités locales pour négocier avec un éventuel repreneur». Pendant toute la journée de mercredi et la nuit qui a suivi, ils avaient retenu dans les locaux administratifs du site le directeur général, le directeur technique et la directrice administrative et financière de l'usine, en exigeant, pour les relâcher, de