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Sida : séropositifs, bien traités et non contaminants

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A Boston, une conférence de spécialistes du virus a montré des avancées réelles dans la prise en charge de la maladie.

Une femme effectue un test de dépistage du VIH. (Photo Kevork Djansezian. AFP)
Publié le 10/03/2014 à 18h26

Le 30 novembre, «Libé» célèbre le quarantième anniversaire d’Aides, la plus grande association européenne de lutte contre le VIH /sida. A cette occasion, et en attendant le supplément et le forum à la Maison des métallos, à Paris, nous republions quelques articles parus dans nos pages depuis le débout de la maladie.

Des progrès, pas à pas. On est certes loin des grands bouleversements dans la prise en charge du sida, mais la CROI (Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections), qui s’est tenue toute la semaine dernière à Boston, a montré des avancées réelles, soulignant des confirmations essentielles.

La première et elle est de taille : le traitement est la meilleure des préventions. On le savait, mais cela devient une certitude : ainsi, lorsqu’une personne est séropositive, qu’elle est bien traitée et que sa charge virale, c’est-à-dire le taux de particules virales circulant dans le sang, est indétectable, alors la personne n’est plus contaminante.

Cohorte. A Boston, - comme l’a détaillé le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherche contre le sida et les hépatites (ANRS) -, l’étude dite «Partner» a fourni des résultats sans appel. Elle s’appuie sur une gigantesque cohorte internationale de couples sérodifférents (l’un est séropositif, l’autre pas). Dans leur vie sexuel