Menu
Libération
A chaud

Les agendas de Sarkozy restent à disposition de la justice

Article réservé aux abonnés
Procès Sarkozy : l'ancien président face à la justicedossier
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l'ancien chef d'Etat et validé la quasi-totalité de l'affaire Bettencourt. Ces agendas établissent notamment que l'ex-président a rencontré de nombreuses fois Bernard Tapie pendant l'arbitrage dans l'affaire du Crédit lyonnais.
Nicolas Sarkozy le 10 mars à Nice. (Photo Valéry Hache. AFP)
publié le 11 mars 2014 à 14h33
(mis à jour le 11 mars 2014 à 16h26)

Mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy. La Cour de cassation a jugé irrecevable, mardi, le pourvoi de l’ancien chef de l’Etat contre la saisie de ses agendas par les juges d’instructions bordelais en charge de l’affaire Bettencourt. Résultat: les juges parisiens en charge de l’affaire Tapie, qui disposent d’une copie des agendas, vont pouvoir continuer à enquêter sur le rôle de Sarkozy dans l’arbitrage très controversé qui a enrichi l’homme d’affaires, et qui a coûté 405 millions d’euros à l’Etat. Du coup, le dossier Tapie va continuer à alimenter le feuilleton des «affaires» et plomber le retour politique de l'ex-président en vue de la présidentielle de 2017.

C'est ce scénario noir que Nicolas Sarkozy voulait éviter en réclamant l'annulation de la saisie de ses agendas. Il semblait d'ailleurs s'intéresser de très près à l'élaboration de l'arrêt de la Cour de cassation. Des juges d'instructions ont acquis la conviction, en plaçant Sarkozy sur écoute dans une autre affaire, que son avocat, Thierry Herzog, était renseigné sur l'avancée de la procédure par un magistrat de la Cour, Gilbert Azibert. Ce qui a poussé le parquet national financier à ouvrir une information judiciaire pour «trafic d'influence» et «violation du secret de l'instruction».

Juste après le verdict, Patrice Spinosi, l'avocat de Nicolas Sarkozy en cassation, s'est dit «absolument persuadé de