Mediapart révèle ce mardi soir des extraits de sept écoutes judiciaires effectuées sur la ligne téléphonique ouverte sous une fausse identité par Nicolas Sarkozy. Selon le site d'information, ces écoutes confirment les soupçons de trafic d'influence et montrent comment l'ancien Président s'organise pour échapper à la justice. Au passage, les juges qui ont mené l'enquête Bettencourt sont désignés, dans ces échanges, comme les «bâtards de Bordeaux».
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Mediapart explique avoir eu accès aux sept écoutes judiciaires sur la seconde ligne téléphonique de l'ancien président, ouverte sous la fausse identité de «Paul Bismuth». Selon le site, «du 28 janvier au 11 février derniers, Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog ont tenté d'entraver méthodiquement le cours de la justice dans l'affaire des financements libyens et celle de ses agendas présidentiels saisis dans le dossier Bettencourt». Ces conversations confirment et précisent l'intervention du haut magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert auprès de trois conseillers à propos de l'affaire Bettencourt. En échange, l'ancien président a promis au magistrat