L'allergie aux pollens toucherait de l'ordre de 30% des adultes et jusqu'à 20% des enfants en France, selon un rapport de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire
de l'alimentation, de l'environnement et du travail) sur l'exposition de la population générale à ces allergisants, qui aborde les effets potentiellement néfastes de la pollution et du climat, publié jeudi. La pollution atmosphérique et le réchauffement climatique pourraient en effet contribuer à aggraver la situation en favorisant les réactions allergiques et en allongeant la durée de la pollinisation, d'après ce point sur l'impact sanitaire des pollens de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
Les pollens sont responsables de réactions allergiques appelées pollinoses, qui se manifestent principalement par des rhinites (rhume des foins) ou des rhino-conjonctivites, et plus rarement par de l’asthme, rappelle l’agence sanitaire.
Selon certaines estimations, le nombre de personnes touchées par des pathologies allergiques respiratoires comme les rhinites saisonnières et l'asthme aurait doublé ces vingtdernières années dans les pays industrialisés, mais en fait, dit l'Anses, «il est difficile de quantifier de manière fiable le nombre de personnes réellement touchées par l'allergie aux pollens», notamment parce que toutes les rhinites ne sont