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Libération

Le Spiderman français s'attaque à une nouvelle tour de la Défense

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Alain Robert a gravi la tour Total, haute de 186 mètres. En mars 2011, il s'était frotté aux 828 mètres de Burj Khalifa, à Dubaï.
Alain Robert lors de son ascension de l'Hôtel Missoni, au Koweït, le 25 février 2014. (Photo Yasser Al-Zayyat. AFP)
par AFP
publié le 20 mars 2014 à 12h38
(mis à jour le 20 mars 2014 à 12h52)

L’homme-araignée, Alain Robert, a gravi jeudi un gratte-ciel de La Défense (Hauts-de-Seine) haut de 186 mètres, sans assurance, a constaté une journaliste de l’AFP. En un peu moins d’une heure, le «Spiderman» français a escaladé, sans corde, la façade lisse du bâtiment abritant le siège de Total, prenant au dépourvu les autorités qui n’avaient pas été prévenues de cette nouvelle ascension, selon son attachée de presse.

«C'est extraordinaire ce qu'il fait. Il joue avec sa vie, mais c'est son métier je pense qu'il sait ce qu'il fait», commente Lydia, employée chez le pétrolier. Comme plusieurs dizaines de ses collègues, la jeune femme est sortie de son bureau pour assister à la prouesse du quinquagénaire qui a entrepris cette ascension pour faire la promotion de son livre autobiographique.

Si les spectateurs massés sur le parvis l'ont applaudi une fois le sommet de l'immeuble atteint, certains restaient dubitatifs sur «l'utilité» de cette ascension, pourtant bien loin de son record établi, en mars 2011, sur la plus haute tour du monde, Burj Khalifa à Dubaï (828 mètres). «Je trouve ça bête. Il donne le mauvais exemple et incite les plus jeunes à faire pareil», peste José qui, iPhone à la main, raconte en direct la scène à son interlocuteur. «J'ai peur pour lui, il prend beaucoup de risques. Il y a un côté très inconscient dans ce qu'il fait», ajoute Michel.

«Il n'y a rien d'inconscient dans ce que je fais. On est inconscient quand on n'a rie