Ça va bouger au ministère de la Santé : un nombre important de responsables est sur le point de partir ou de changer d’affectation, provoquant un va-et-vient inédit.
Pourquoi tous ces changements ?
Les raisons sont variées. C'est pour des «raisons personnelles» que l'actuel secrétaire général du ministère des Affaires sociales a laissé sa place, en intérim, à Pierre Ricordeau, actuel secrétaire général adjoint. Il n'empêche, en deux ans, il y aura eu quatre secrétaires généraux à ce poste clé. «Peut-être que ce poste est devenu impossible», note un bon connaisseur du ministère.
Dans les agences sanitaires, c’est l’âge des directeurs, ou leur mandat qui s’achève, qui sont en cause dans les départs. Ainsi, Dominique Maraninchi, qui dirige l’Agence nationale de sécurité du médicament, part à la retraite. La patronne de l’Institut de veille sanitaire, Françoise Weber, s’en est allée également, et doit venir épauler le nouveau directeur général de la Santé. De même, l’actuelle directrice de l’Agence de la biomédecine, après deux mandats, va partir.
Enfin, il y a ceux qui sont virés : le mois dernier, la ministre a demandé le départ du directeur de l’agence de Rhône-Alpes, car celui-ci avait eu l’indélicatesse de s’opposer au président socialiste du conseil régional.
Que va faire la ministre ?
«Il y aura des nominations et des changements, dit-on auprès de Marisol Touraine. La question n'est pas simplement de remplacer telle ou telle personne, mais de réfléchir à la cohérence de l'ensemble.» Pour le mo