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Décryptage

Ça se détend et ça se tente

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Un baromètre analyse le «moral de l’immobilier». Décryptage d’un climat.
A Bailleul, dans le Nord, en février. (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 27 mars 2014 à 20h16

Les prix de l'immobilier vont inévitablement baisser cette année si l'on s'en tient aux résultats d'une étude réalisée par Logic-immo.com et TNS-Sofres. Ce document, qui se veut un «Observatoire du moral de l'immobilier», avec des «prévisions à six mois sur les intentions des acquéreurs», ne laisse présager aucune reprise au cours de l'année 2014. Il montre les faibles ressorts d'un marché plutôt atone, en dépit de taux d'intérêt historiquement bas qui rendent les prêts moins chers. Décryptage de l'état du marché de la pierre en cette fin de premier trimestre 2014.

Quelles sont les intentions des vendeurs et des acheteurs ?

Le baromètre de l’offre et de la demande immobilière de Logic-immo.com montre que le nombre de candidats potentiels à l’achat d’un logement à un an, évalué à 3 millions en 2011, s’est rétréci pour s’établir 2,5 millions en 2014. A l’inverse, le nombre de vendeurs potentiels d’un bien immobilier, toujours à un an, évalué à 1,5 million en 2011, est passé à 2 millions en ce début d’année. Avec moins de demande et plus d’offre, le rapport de force vendeurs-acheteurs s’est rééquilibré en faveur de ces derniers.

En 2011, il y avait deux acheteurs pour un vendeur. En 2014, il y a peine un peu plus d’un acheteur pour un vendeur.

Comment les acheteurs perçoivent-ils le marché ?

A l'évidence, les acquéreurs se rendent compte que le marché se détend, que l'offre est plus abondante. En 2011, pas moins de 68% des acheteurs estimaient que le choix de biens proposés à la vente était «limité». Ils ne sont plus que 50% à porter une telle appréciation aujourd'hui :