Un marché immobilier ? L’expression est plutôt à mettre au pluriel tant il existe de disparités géographiques. Coup de zoom sur trois situations.
Paris compte triple
«Paris est définitivement à part sur le marché immobilier. A se demander si c'est en France, lance Fabrice Abraham, des agences Guy Hoquet. Il n'est comparable qu'avec une poignée de capitales mondiales.» Malgré une baisse en 2013 (- 3,9% selon le réseau Century 21), le prix moyen au mètre carré reste au-dessus des 8 000 euros, notamment à cause de la pénurie de foncier. En valeur constante, comme le rappelle la chambre des notaires d'Ile-de-France, le prix dans Paris a plus que triplé en trente ans. Malgré tout, des opportunités existent. «Alors qu'en 2010, on comptait six acheteurs en recherche active pour un vendeur, désormais, on ne compte plus que 1,2 acheteur pour un vendeur à Paris, ce qui explique la tendance baissière des prix, expose Sébastien de Lafond, de Meilleursagents.com. Mais les biens de qualité standard ont peu baissé.»
Les grands appartements ont des prix davantage à la baisse. «Lorsque ces biens sont surévalués, nous voyons bien qu'il n'y a aucune visite, aucun appel», souligne Jean-François Milin, directeur de l'agence Orpi Felix-Faure, qui constate une baisse de 10% à 15% sur ces grandes surfaces par rapport à 2012. Baissent aussi les biens de «moindre qualité» : rez-de-chaussée, appartements bas de plafond, peu lumineux… «Ces appartements avec défauts d