Trois semaines après la clôture des négociations de l’assurance chômage, les intermittents restent mobilisés.
, vendredi dernier, devant le palais de Chaillot,
[ ils ont envahi mardi, en direct, le plateau du JT de France 2 ]
. Des actions coup de poing pour
«essayer de se faire entendre»
, explique Samuel Churin (photo DR), comédien et porte-parole de la Coordination des intermittents et précaires. Depuis 2003, au sein du Comité de suivi de la réforme de l’assurance chômage des intermittents, fondé avec Noël Mamère, il planche sur les améliorations à apporter au régime.
Mardi, une trentaine d’intermittents ont essayé, sans succès, de prendre la parole pendant le direct de David Pujadas. Quel message voulaient-ils faire passer ?
Samuel Churin : Leur but était de dénoncer les négociations du 22 mars dernier qui se sont déroulées sans nous et contre nous. Ce qui s'est passé ce jour-là, en catimini dans les locaux du Medef, est un manque flagrant de démocratie. Sur les huit syndicats présents, un seul, la CGT, ultra majoritaire chez les intermittents, a parlé pour nous. L'accord qui en découle ne prend pas en compte nos propositions et nous affaiblit lourdement. C'est d'autant plus injuste, que les arguments avancés par le patronat ne tiennent pas la route.
Comment peut-on croire que les intermittents, à peine 100 000 personnes indemnisées, soient responsables du déficit de l’Unédic ? En utilisant des chiffres fallacieux,