La Manif pour tous s'est dite lundi soulagée après un entretien avec la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Laurence Rossignol, qui a confirmé que la PMA n'était «pas à l'ordre du jour», mais le mouvement d'opposition à la loi Taubira a assuré rester «en alerte».
Entendus dans l'après-midi plus longuement que prévu, les responsables de La Manif pour tous, mouvement ayant longuement combattu l'an dernier la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, sont ressortis du rendez-vous «soulagés» par certains points, mais encore «inquiets» par d'autres.
Le Premier ministre Manuel Valls «a annoncé, et nous en avons pris acte, qu'il n'y aurait pas de libéralisation de la PMA pour les couples de femmes et les célibataires, ce dont nous nous réjouissons», a dit à la presse la présidente du mouvement, Ludovine de la Rochère. Mais, alors que le mouvement réclamait que le Comité consultatif national d'éthique (CCNE), qui doit rendre un avis sur le sujet, soit dessaisi du dossier, il n'a pas été entendu sur ce point.
Autre déception : la circulaire Taubira sur l'obtention du certificat de nationalité française pour les enfants nés de GPA, dont il demande l'abrogation, «ne sera pas retirée». En revanche, «la ministre s'est engagée à faire un état des lieux sur le territoire des sites qui proposent la GPA alors que c'est absolument illégal», s'est félicitée Ludovine de la Rochère.
Par ailleurs, la procréation m