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Récit

Lyon organise la réforme des rythmes scolaires à sa sauce

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La réforme des rythmes scolairesdossier
La troisième ville de France a décidé de regrouper les activités périscolaires le vendredi après-midi, un assouplissement prévu par le nouveau ministre Benoît Hamon, mais réservé en théorie aux communes rurales.
Gérard Collomb, pendant la campagne pour les municipales, le 23 février. (Photo Jean-Philippe Ksiazek. AFP)
publié le 14 mai 2014 à 18h13

La mauvaise nouvelle pour les parents d’écoliers lyonnais, c’est qu’ils vont devoir payer pour que leurs enfants bénéficient des activités périscolaires voulues par l’ex-ministre de l’Education Vincent Peillon : entre 2 euros et 19 euros par mois selon le quotient familial. Une somme beaucoup plus élevée que celle annoncée par Gérard Collomb – entre 10 et 20 euros par an – avant la campagne pour les municipales. Le maire PS de Lyon expliquait alors que l'enseignement obligatoire et gratuit s'arrêtait pour lui à 16h30, la suite, dont les activités périscolaires, étant facultative. Reste qu'il s'agit bien d'une entorse à la règle de la gratuité promise à l’origine par l’ancien ministre.

La bonne nouvelle – reste à voir avec les familles et les chronobiologistes de le dire – c’est que les activités périscolaires seront regroupées sur une seule demi-journée, le vendredi après-midi, de 13h30 à 16h30. S'ajoute par ailleurs une matinée de classe supplémentaire le mercredi matin, de 8h30 à 11h30. Les autres jours de la semaine, l'école se terminera à 16h30 comme aujourd’hui.

Ce nouvel emploi du temps entrera en vigueur à la rentrée prochaine, Gérard Collomb n'ayant pas souhaité appliquer la réforme en septembre 2013. Anne Brugnera, l'adjointe au maire de Lyon déléguée à l'éducation, qui a rendu publique cette organisation ce mercredi, a expliqué que la solution de répartir les activités sur une base quotidienne de 45 minutes par jour les lundis, mardis, jeudis et vendredis, avait été