Les parents les plus modestes paieront pour l’année 25,02 euros, les plus riches 600. A Villeurbanne, la réforme des rythmes scolaires qu’a présentée hier Damien Berthilier, l’adjoint en charge de l’Education, aura bien un coût pour les familles : celles qui inscriront leurs enfants aux activités périscolaires, facultatives, devront mettre la main au porte-monnaie.
Modalités. La promesse de gratuité de l'ex-ministre de l'Education Vincent Peillon est bien loin. Et Villeurbanne ne fait pas exception. A Lyon, où les modalités d'organisation de la réforme ont été présentées mercredi, le périscolaire sera également payant. Entre 20 et 190 euros par an selon le quotient familial. C'est bien plus que les 10 à 20 euros par an, initialement annoncés par Gérard Collomb, le maire PS de Lyon, avant la campagne pour les législatives.
Pour justifier la participation demandée aux familles, l’édile lyonnais avait expliqué que la gratuité se limite pour lui à l’école obligatoire. L’adjoint villeurbannais met plutôt en avant la qualité de l’offre. Dans les écoles de la commune, les cours s’arrêteront à 15 h 45. Les enfants non inscrits aux ateliers seront accueillis gratuitement jusqu’à 16 h 30. Les autres se verront offrir les lundis, mardi, jeudi et vendredi, un panel d’activités jusqu’à 18 heures.
Malgré l’entorse à la gratuité, Villeurbanne fait plutôt figure de bon élève : la municipalité a respecté les exigences de la loi qui prévoit des journées d’en