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Libération

Viol de La Rochelle : les tests ADN sans résultat

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Plus de 500 personnes avaient été ciblées après l’agression d’une lycéenne en septembre.
publié le 22 mai 2014 à 21h16

L'opération a fait chou blanc. 539 tests ADN et aucun résultat. «Les prélèvements massifs sont tous négatifs», a annoncé, mercredi, Isabelle Pagenelle, la procureure de la République de La Rochelle. Le 13 avril, une collecte massive d'ADN avait été lancée au lycée privé Fénelon-Notre Dame, afin de tenter d'identifier l'agresseur d'une élève, le 30 septembre. Violée dans des toilettes plongées dans le noir, l'adolescente de 16 ans n'avait pas pu le voir.

Les enquêteurs disposent d’une seule piste : les traces de sperme retrouvées sur un vêtement de la victime, dont ils ont pu extraire un code génétique. Après avoir d’abord vérifié auprès des proches de la jeune fille, ils ont enregistré cet ADN au fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Problème : il ne correspondait à aucun de ceux inscrits sur le Fnaeg, qui répertorie plus de 2 130 000 profils nominatifs et 172 000 traces non identifiées.

Inédit. La thèse de l'agresseur interne à l'établissement est alors privilégiée, car ce lycée de 1 300 élèves comporte une seule entrée. En avril, Isabelle Pagenelle décide de lancer cette opération inédite en milieu scolaire. Face à l'ampleur du dispositif et son écho médiatique, elle avait expliqué : «Ou je classe mon affaire […] ou je décide, et c'est ce que j'ai fait, d'aller rechercher cette trace au sein de l'établissement.»

La police rochelaise liste les individus masculins présents le jo