Menu
Libération
QUI A LE DROIT ?

Le vote blanc va-t-il vraiment sortir de l'ombre aux européennes ?

Article réservé aux abonnés
Chroniques « Qui a le droit ? »dossier
Décryptage d’un point juridique au cœur de l’actualité. Cette semaine, retour sur le vote blanc, qui sera comptabilisé à part pour la première fois. Mais pas intégré aux résultats.
(Photos AFP et Reuters)
publié le 23 mai 2014 à 9h55
(mis à jour le 23 mai 2014 à 16h31)

A l’occasion des élections européennes, la chronique «Qui a le droit ?» est consacrée pendant tout le mois de mai à des questions européennes.

Dimanche, pour la première fois, ils pourront se compter. Qui ? Les électeurs du vote blanc. La loi (une proposition du centriste François Sauvadet) a été adoptée par le Parlement en février. Mais c'est avec le bulletin européen de dimanche qu'elle rentrera dans les faits. Désormais, les votes blancs seront comptabilisés, reconnus et non plus assimilés aux votes nuls. Une petite révolution du code électoral français. Mais encore incomplète…

Avant la réforme, l'article L.66 du code électoral mettait dans le même sac le vote blanc et toutes les formes de vote nul, de la plus rageuse à la plus maladroite : «Les bulletins blancs, ceux ne contenant pas une désignation suffisante ou dans lesquels les votants se sont fait connaître, les bulletins trouvés dans l'urne sans enveloppe ou dans des enveloppes non réglementaires, les bulletins écrits sur papier de couleur, les bulletins ou enveloppes portant des signes intérieu