Le ministère de l’Education nationale a annoncé avoir saisi la gendarmerie nationale de plusieurs soupçons de fuites sur Twitter concernant des sujets de l’épreuve de philosophie du baccalauréat qui a eu lieu lundi matin.
Ces soupçons visaient d'éventuelles fuites dimanche soir, avant l'examen, mais aussi des fuites en pleine épreuve lundi matin, avant que les sujets ne soient rendus publics. «La gendarmerie nationale confirme qu'il n'y a eu aucune fuite» de sujets de la filière économique et sociale (ES) dimanche soir, a assuré le ministère.
En revanche, des sujets ont bien été divulgués lundi matin sur Twitter dans la première heure de composition, avant qu’il ne soient rendus publics.
«Un site internet e-orientations.com a mis en ligne les sujets de philo juste après 8 heures mais le ministère les leur a fait retirer immédiatement, sur leur page et leur tweet. Par ailleurs, on a repéré un compte @_Blandus qui donnait les sujets», a expliqué la rue de Grenelle. Ces deux cas ont été signalés à la brigade de la gendarmerie nationale chargée de la lutte contre la cybercriminalité.
La publication sur e-orientations a «eu lieu après l'arrivée des candidats» dans les salles d'examen, selon le ministère, qui précise que «lundi matin, le taux de retard des candidats a été extrêmement faible, bien inférieur aux autres années», et que les lycéens étaient donc déjà en train de composer.
Les sanctions sont sévères. «La divulgation de suj