Loyers au zénith dans la plupart des grandes villes où ils travaillent ou étudient ; conditions draconiennes de revenus et d’emploi stable posées par les propriétaires bailleurs qui exigent aussi des garants : l’accès à un logement autonome pour les jeunes est une gageure. Une étude publiée mercredi par la Macif et réalisée par l’institut de sondage Opinion Way auprès de personnes de 18 à 25 ans dresse en creux le portrait d’une jeunesse qui aspire massivement à s’émanciper, mais souvent contrainte à une poursuite de la cohabitation au domicile familial, faute d’avoir les moyens d’entamer un parcours résidentiel autonome.
Le phénomène Tanguy, c’est vrai ou c’est faux ?
Manifestement, c'est faux, au vu des résultats de ce sondage. A la question, «dans l'idéal», quelle serait leur «préférence du lieu de vie ?», 79% des interrogés répondent qu'ils souhaiteraient «vivre dans [leur] propre logement». A peine un sur cinq (21%) opte plutôt pour «vivre chez les parents». L'enquête montre que plus on monte en âge, plus l'envie d'autonomie devient forte. Ainsi, 90% des 24-25 ans disent qu'ils préféreraient avoir leur appartement, contre 63% des 18-20 ans. Mais, y compris chez les plus jeunes des interrogés, l'option d'un logement personnel est largement majoritaire.
Pourquoi les jeunes plébiscitent-ils le logement autonome ?
Avoir son propr