Diminuer la durée des séjours en maternité, mieux dépister le cancer du sein, limiter le recours aux IRM: l’Assurance maladie détaille des pistes visant à améliorer la qualité des soins tout en réduisant les coûts, dans un rapport qui doit être examiné jeudi par son conseil d’administration.
Dans ce rapport, dont l'AFP a obtenu copie, l'Assurance maladie souligne «la fréquence très élevée des actes d'IRM des membres inférieurs» qui «pose la question de la pertinence de leurs indications». L'utilisation de l'IRM pour l'exploration des lésions des membres est d'ailleurs «très supérieure» en France par rapport aux pays européens et nord-américains.
Sur les 3,3 millions d'IRM réalisées en 2013, plus d'un million sont des IRM du membre inférieur. Pour 52% des bénéficiaires, elle n'a pas été précédée d'une radiographie, comme le recommande la HAS (Haute autorité de santé). «On peut estimer, en première approche, qu'une réduction de 15% du nombre d'IRM des membres inférieurs pourrait être obtenue sans perte de chance pour les patients», estime l'Assurance maladie.
Par ailleurs, il existe selon elle, «un potentiel de réduction significative de la durée moyenne de séjour et corrélativement du nombre de lits de maternité». La durée moyenne pour un séjour en maternité en France (4,2 jours) reste élevée par rapport aux autres pays.
Le programme PRADO lancé en 2010, qui permet aux mères de bénéficier d'un acc