Evelyne Flacher, maire sans étiquette de Saint-Médard-en-Forez (Loire), entame ce lundi une grève de la faim contre la réforme des rythmes scolaires. Cette femme de 45 ans, agent EDF à mi-temps, n'a pas lancé son action sur un coup de tête. Elle la prépare depuis plusieurs semaines avec les édiles de communes voisines, dont Nicolas Rey, le maire sans étiquette de Margerie-Chantagret. «Il y a une course contre la montre et on n'est pas entendus, explique-t-elle. Les Bonnets rouges ont tout cassé et ont été écoutés. Nous, élus de la République, nous sommes dits qu'il fallait une action forte pour que l'Etat prenne en compte nos revendications.»
A savoir : la prise en charge intégrale par l’Etat du coût de la réforme, seule manière, selon elle, d’assurer une égalité de traitement entre les écoliers des communes urbaines ou rurales, riches ou pauvres. L’élue va donc cesser de s’alimenter.
Code. Une équipe médicale suivra son état de santé, et une infirmière dormira à ses côtés. Menue (1,61 m pour 48 kg), cette mère de deux adolescentes assure qu'elle est prête à «aller très loin», même si son mari et les médecins qui la suivent sont, selon elle, «déjà très inquiets».
Le bras de fer entre ces élus du Forez et le ministère de l'Education dure depuis des mois. Avant de remporter cette année la mairie de Margerie-Chantagret, Nicolas Rey était le porte-parole du «collectif des parents d'élèves du Forez contre la r