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Trappes : trois mois avec sursis en appel pour le mari de la femme au niqab

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Michaël Khiri s'était opposé avec violence au contrôle d'identité de sa compagne en juillet 2013. L'incident avait embrasé la ville.
Michaël Khiri le 11 décembre 2013 à Versailles. (Photo Thomas Samson. AFP)
par AFP
publié le 1er juillet 2014 à 15h35
(mis à jour le 1er juillet 2014 à 16h35)

Michaël Khiri a été condamné mardi à trois mois de prison avec sursis par la cour d'appel de Versailles pour s'être violemment interposé lors du contrôle d'identité de sa femme portant le niqab, en juillet 2013 à Trappes (Yvelines), incident qui avait provoqué plusieurs nuits de violences. Cette condamnation, assortie d'une amende de 1 000 euros, confirme le jugement prononcé en première instance et est conforme aux réquisitions du parquet. Elle intervient quelques heures après un arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) de Strasbourg jugeant «légitime» l'interdiction du voile intégral en France.

Le jeune homme de 22 ans, condamné pour «rébellion», «outrages» et «violences sans ITT», notamment pour avoir voulu étrangler un policier, n'était ni présent, ni représenté à la cour d'appel de Versailles pour le délibéré. Converti à l'islam depuis ses 16 ans, cet homme vivant en Seine-Saint-Denis avait qualifié d'«illégitime» le contrôle d'identité de sa femme voilée lors de son premier procès en septembre 2013.

«Toi, tu touches pas à ma femme, fils de pute !», aurait-il lancé lors de ce contrôle, conduit par trois policiers le 18 juillet 2013 au soir, alors que Michaël Khiri rentrait avec sa femme portant un voile intégral, son bébé et sa belle-mère pour rompre le jeûne. En dégénérant, le contrôle avait