Menu
Libération

Le chikungunya, une «épidémie majeure» aux Antilles

Article réservé aux abonnés
Avec «5 000 nouveaux cas chaque semaine» selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, la maladie a touché «près de 100 000 personnes» et causé indirectement la mort de 33 malades aux Antilles et en Guyane, depuis décembre dernier.
Une patiente souffrant du Chikungunya à Saint-Domingue, le 23 mai 2014. (Ricardo Rojas. Reuters)
par AFP
publié le 10 juillet 2014 à 11h10
(mis à jour le 10 juillet 2014 à 11h11)

Le chikungunya qui sévit aux Antilles-Guyane depuis décembre dernier est une «épidémie majeure», responsable «indirectement» de 33 décès, a déclaré jeudi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui se rendra sur place la semaine prochaine.

«C'est une épidémie majeure, environ 5 000 nouveaux cas chaque semaine», a précisé Marisol Touraine sur RMC/BFMTV. Selon le ministère, «la maladie a provoqué indirectement 33 décès chez les personnes âgées fragilisées, touché près de 100 000 personnes et donné lieu à 1 000 hospitalisations dans les départements français d'Amérique».

«L'épidémie qui sévit aux Antilles et en Guyane est un enjeu majeur de santé publique», a souligné le ministère dans un communiqué, ajoutant que «le début de la période estivale et de la saison des pluies, propices à la reproduction du moustique vecteur, fait craindre une augmentation du nombre de cas».

Crainte d'une épidémie en France

Marisol Touraine se rendra en Guadeloupe puis en Martinique du 16 au 18 juillet, «afin de suivre sur le terrain l'évolution de l'épidémie et rappeler la mobilisation totale du gouvernement, des autorités sanitaires et des services de l'État».

«La clé est de