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Libération
Décryptage

Tuerie de Bruxelles : Nemmouche bientôt remis à la Belgique

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publié le 11 juillet 2014 à 20h16

Réclamé par la Belgique pour la tuerie au Musée juif de Bruxelles le 24 mai, le jihadiste franco-algérien Mehdi Nemmouche, 29 ans, emprisonné en France, ne s'oppose plus à son extradition. Après moult tergiversations, Me Apolin Pepiezep a annoncé vendredi qu'il renonce à se pourvoir en cassation. Arrêté à Marseille le 30 mai à bord d'un bus, ce garçon de Roubaix (Nord), radicalisé en prison, transportait une kalachnikov, un revolver, 318 munitions de même type que les armes et cartouches utilisées dans l'attentat et une caméra GoPro, comme son idole, Mohamed Merah. Ce qui ne l'a pas empêché de nier et de garder le silence en garde à vue sur son année d'entraînement en Syrie avec l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et sur ses missions en Europe. Les enquêteurs pensent qu'il projetait une action terroriste à Marseille.

Une fois écroué, Nemmouche exige d'être jugé ici, «parce qu'il a été interpellé en France, qu'il est français et qu'une des victimes était française», selon son défenseur. Le tireur du Musée juif a en effet tué une Française de 67 ans, un jeune réceptionniste belge et un couple d'Israéliens. Devant la cour d'appel de Versailles, qui examinait son cas le 12 juin, Nemmouche redoute que les Belges l'envoient en Israël en raison de la nationalité de deux victimes, et demande aux autorités belges de lui «certifier» le contraire.

Le 26 juin, la justice française ordonne «la remise de Mehdi Nemmouche aux autorités judiciaires de