Un siècle après le début de la Grande Guerre, François Hollande a fait dimanche de la réconciliation et de l'amitié franco-allemande «un exemple pour le monde» et tout particulièrement le Proche-Orient, appelant «plus que jamais» à un cessez-le-feu à Gaza.
Cent ans jour pour jour après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, le chef de l’Etat français et son homologue allemand Joachim Gauck commémoraient sur le site du Hartmannswillerkopf, en Alsace, le sacrifice des soldats de la guerre de 14-18.
En ce lieu rebaptisé le Vieil Armand par les poilus puis la montagne «mangeuse d'hommes», au moins 30.000 d'entre eux ont péri dans des combats furieux pour le contrôle d'un piton rocheux qui domine de ses 956 mètres la plaine d'Alsace. Comme ils l'avaient fait un an plus tôt à Oradour-sur-Glane, bourgade martyre du Limousin dont une grande partie de la population a été massacrée par les SS en juin 1944, les deux présidents se sont pris ostensiblement et à plusieurs reprises la main au cours des cérémonies.
Longue et chaleureuse accolade -
Dans la crypte du Monument national érigé en 1932 au Hartmannswillerkopf, ils se sont aussi donné une longue et chaleureuse accolade après s’être recueillis quelques instants devant l’immense bouclier de bronze sous lequel reposeraient quelque 12.000 soldats inconnus français et allemands, mêlés dans la mort.
«L'histoire de la France et de l'Allemagne démontre que la volonté peut toujours t