Une accusation de viol au printemps, la volatilisation d’un demi-quintal de coke cet été : le 36 quai des Orfèvres, «saint des saints» dans la police, vit un enfer. Il fallait donc mettre la main sans attendre sur l’auteur du vol de la cocaïne découvert jeudi.
Chiens spécialisés, caméra endoscopique pour visualiser les recoins inaccessibles, prélèvements ADN… Dès samedi, un suspect a été interpellé par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et placé en garde à vue dans les locaux de la «police des polices» dans le XIIe arrondissement parisien. La veille, c'est finalement le témoignage d'une collègue postée à l'accueil, affirmant l'avoir vu sortir avec de gros sacs, dans la nuit du 24 au 25 juillet, qui attire l'attention sur lui. Puis des policiers identifient sa silhouette sur des images de vidéosurveillance. Le doute s'installe : on se souvient qu'il avait demandé à entrer dans la salle des scellés, où était entreposée la drogue, pour ce qui apparaît aujourd'hui comme une sorte de «repérage»…
«Cador». Nouveau mystère : comment ce policier de la brigade des stups a pu penser qu'il pourrait dérober une telle quantité de drogue sans se faire pincer ? «Quasi muet», selon un témoin proche de l'enquête cité par l'AFP, l'homme de 34 ans se comporterait en garde à vue «comme un cador». Il travaillait depuis plusieurs années à la brigade des stups du «36». Il a été interpellé à Perpignan, où il a fait tou