Menu
Libération

Au classement de Shanghai, l’Hexagone reste un élève moyen

Article réservé aux abonnés
publié le 15 août 2014 à 21h36

Pas pire, pas mieux. Avec 21 universités dans le classement de Shanghai, qui répertorie et hiérarchise chaque année les 500 meilleurs établissements d'enseignement supérieur du monde, la France se maintient en 2014 quasiment au même niveau que l'an dernier. L'université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, est la mieux classée pour l'Hexagone : elle est 35e. C'est loin derrière le top 20, largement dominé par les prestigieux établissements américains (16 écoles sur 20, parmi lesquels Harvard, Stanford et le MIT), mais c'est deux places de mieux qu'en 2013. Trois autres institutions françaises sont dans le top 100 : l'université Paris-Sud-Orsay (42e), l'Ecole normale supérieure de Paris (67e), et la fac de Strasbourg (95e).

Benoît Hamon, le ministre de l'Education nationale, et Geneviève Fioraso, la secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ont réagi, dans un communiqué, en tentant de voir le verre à moitié plein. Ils ont souligné le «maintien des performances des établissements français, qui résistent bien à la montée des pays émergents» et ont rappelé que la France demeure à la cinquième place mondiale (derrière la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Chine, et les Etats-Unis, leader avec 146 universités classées).

Mais pourquoi ne parvient-on pas à se rapprocher du podium ? Simplement parce que les six critères d’évaluation du classement ne sont pas favorables au système français. Ils privilégient la