A Rosny-sous-Bois, les sauveteurs mènent une course contre la montre. Pressés par le temps, 120 sapeurs-pompiers tentent d'accéder aux personnes prises au piège avant que l'oxygène ne leur manque. Dimanche soir, les sauveteurs estimaient qu'il en restait deux. Tous les moyens étaient mis en place pour retrouver les survivants après l'explosion qui a eu lieu à 7h20, dimanche matin: «Tant qu'on pense qu'il y a des survivants, on continuera», explique Gaetan de Raucourt, général commandant des sapeurs pompiers de Paris. «La structure du bâtiment est faite de poutres métalliques et de briques», assure le commandant Tourneur qui dirige les opérations. «Cela crée des poches d'air où les gens auraient pu se réfugier.» Une structure «légère» qui pourrait expliquer l'effondrement instantané du bâtiment, selon le préfet Philippe Galli.
Sur les décombres de l'immeuble à moitié soufflé, les secouristes redoutent que la partie du bâtiment restée debout «s'effondre à tout moment», souligne le commandant Gabriel Plus, porte-parole des pompiers. Les soldats du feu déblaient les gravats à l'aide de seaux, de masses et de scies, tandis que des charpentiers tentent de consolider l'édifice menaçant.
«Ce n’était pas un logement insalubre»
Chaque heure, un silence pesant enveloppe le site: c'est le signal que des écoutes sont en cours. A l'aide de sondes, les sauveteurs tentent de détecter les bruits que pourraient faire de potentiels survivants. C'est l'une des trois étapes de la procédure m