Une semaine après la rébellion d'une vingtaine de maires de communes françaises contre la réforme des rythmes scolaires, les cadenas ont disparu des grilles des écoles à Yerres (Essonne). Dans la ville du député-maire Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), l'un des chefs de file du mouvement, les écoliers ont pu rejoindre leur classe dans le calme. Gaëlle Bougerol, l'adjointe au maire chargée des Affaires scolaires et du personnel communal, assure que «ce mercredi matin, [la municipalité] voulait que le calme revienne». Mais la commune n'a pas eu le choix : «Nous avons été assignés en référé au tribunal administratif par le préfet», reconnaît l'élue.
Ultime espoir des frondeurs : la décision du Conseil d'Etat, saisi entre autres par le maire de Janvry (Essonne), qui demande l'abrogation du décret Peillon. En l'attendant, Yerres organisera vendredi une consultation des parents d'élèves. Ils pourront choisir si les établissements de la ville ouvriront le mercredi ou le samedi. Ce mercredi matin en tout cas, la plupart des Yerrois ont déposé leur enfant à l'école. Mais Gaëlle Bougerol affirme que, dans l'ensemble, ils partagent la position du maire.
«Les maires ont fait exprès de ne rien préparer
Dans un café du centre ville, pourtant, le jusqu'au-b