Les médecins sont formels. La «phobie administrative» de Thomas Thévenoud n'existe pas. Pourtant, l'ex-ministre est loin d'être le seul à être allergique — au sens figuré — à la paperasse administrative. Depuis que le Canard Enchaîné a révélé mercredi que le député de Saône-et-Loire ne payait ni son loyer, ni ses amendes, un débat vieux comme le monde a refait surface sur les réseaux sociaux : celui de la complexité de l'administration. Et aujourd'hui encore, la relation entre les Français et leurs administrations est loin d'être fusionnelle.
Il suffit de demander le renouvellement de sa carte d'identité pour s'en rendre compte. A l'image des deux célèbres Gaulois dans Les 12 travaux d'Astérix, les Français peuvent très vite avoir le sentiment qu'on les fait tourner en bourrique. Après consultation du site Servicepublic.fr, beaucoup se rendent en mairie ou en préfecture, les documents à fournir déjà photocopiés et prêts à être délivrés au guichet. Et là, surprise. Le guichetie