La famille du juge Michel, tué en 1981 à Marseille alors qu’il circulait à moto, a fait part samedi de son «extrême indignation» à la suite de l’aménagement de peine dont bénéficie l’assassin de ce magistrat, spécialiste des réseaux internationaux de trafic de drogue.
François Checchi, 65 ans, condamné en 1988 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 18 ans, bénéficie depuis lundi d’un régime de semi-liberté, a rapporté La Provence samedi.
Il n’a pas été possible de confirmer cette information de source judiciaire.
«Madame Jacqueline Michel, veuve du juge Pierre Michel et leurs deux filles Béatrice et Emmanuelle, tiennent à faire part de leur extrême indignation et de leur profonde douleur suite à la décision d’aménagement de peine de l’un des assassins de leur époux et père», ont-elles indiqué dans un communiqué à l’AFP.
«Elles indiquent qu’elle s’étaient au préalable formellement opposées à cette demande, comme elles l’ont systématiquement fait lors de multiples démarches similaires formulées ces dernières années. Il apparaît désormais que l’avis de la famille Michel ne mérite plus aucune considération», poursuivent-elles.
«Si les assassins réclament des aménagements de peines, la famille Michel subit quant à elle cette perte irréparable sans aménagement possible. Sa tristesse est perpétuelle», affirme encore la famille.
Selon La Provence, François Checchi, détenu au centre pénitentiaire de Caen, travaille depuis lundi comme agent d’entretien dans