Menu
Libération

Trois anciens dirigeants de Bygmalion mis en examen

Article réservé aux abonnés
Affaire Bygmaliondossier
Bastien Millot, Guy Alvès et l'ex-patron de la filiale événementielle avaient été placés en garde à vue lundi, dans le cadre de cette affaire de fausses factures présumées au cours de la campagne 2012 de Sarkozy.
Le siège de la société Bygmalion à Paris, en juin. (Photo Thomas Samson. AFP)
par AFP
publié le 1er octobre 2014 à 10h20
(mis à jour le 1er octobre 2014 à 18h03)

Trois anciens dirigeants de la société Bygmalion ont été mis en examen mercredi dans l'enquête sur un système de fausses factures dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Après 48 heures de garde à vue, les deux cofondateurs de Bygmalion, Guy Alvès et Bastien Millot, ont été mis en examen pour complicité de faux et d'usage de faux, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

Leur contrôle judiciaire leur interdit notamment de rencontrer l’ancien patron de l’UMP, Jean-François Copé, dont ils étaient très proches, mais aussi Nicolas Sarkozy. Franck Attal, l’ancien patron de la filiale événementielle de Bygmalion, Event and Cie, a lui été mis en examen pour faux et usage de faux.

Devant le juge d'instruction, Guy Alvès a confirmé sa participation à une vaste fraude permettant de maquiller le compte de campagne de Nicolas Sarkozy. «Un dispositif (...) aux termes duquel l'UMP prenait en charge de façon irrégulière des frais de campagne de Nicolas Sarkozy», a déclaré son avocat, Me Patrick Maisonneuve.

Venu s'exprimer devant les journalistes à sa sortie du pôle financier, Bastien Millot a répété, lui, qu'il n'avait «strictement rien à se reprocher» et qu'il n'avait eu «aucune responsabilité» dans la campagne.

Il a même regretté que «certains responsables, non des moindres, de la campagne présidentielle de 2012 essaient de se draper dans la posture d'une victime alors même qu'ils le font sans doute un peu grossièrement et un p