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Libération
Décryptage

La demi-journée de consultation des profs fait râler

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Les écoles sont fermées ce mercredi, à Paris notamment, pour permettre aux enseignants de discuter des futurs programmes. Parents et élus protestent contre une consultation organisée durant le temps scolaire.
Réunion de profs, dans une école parisienne, le 1er septembre. (Photo Thomas Samson. AFP)
publié le 15 octobre 2014 à 14h58

Toutes les écoles primaires fermées ce mercredi matin à Paris et dans de nombreuses villes, des parents mécontents de devoir garder leurs enfants, des élus furieux de ne pas avoir été associés… La demi-journée de consultations des profs sur les programmes passe plutôt mal. Fallait-il l’organiser un mercredi matin alors que la nouvelle semaine scolaire vient de se mettre en place ? Ne pouvait-on pas trouver un moment en dehors du temps scolaire ?

«C'est pour le bien des enfants, a expliqué la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, le 13 octobre sur i-Télé, afin que les enseignants s'approprient ce qu'ils doivent leur apprendre». Le ministère rappelle aussi que, chaque fois que l'on revoit des programmes scolaires, on accorde ainsi des journées ou des demi-journées dites «banalisées» aux enseignants afin qu'ils puissent en débattre en commun. Ils peuvent aussi émettre des suggestions et des commentaires sur un site officiel dédié.

Pourquoi cette consultation ?

Le ministère lance en fait une double consultation qui concerne au total 800 000 personnes – enseignants dans leur immense majorité et personnels d'encadrement. D'abord, ce sont les profs de maternelle qui sont appelés à discuter d'un futur programme. Parallèlement, les enseignants d'élémentaire et de collège doivent se prononcer sur le «socle commun de connaissances, de compétences et de culture» qui va être mis en place à l