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Analyse

Regroupement des universités : le haussement des pôles

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Les établissements du supérieur sont, depuis cette année, regroupés en 25 structures rassemblant facultés, organismes de recherche et écoles. Mais ce système, peu compris, doit encore faire ses preuves.
A l'université d'Aix-Marseille, le 8 septembre. (Photo Boris Horvat. AFP)
publié le 19 octobre 2014 à 19h56

Connaissez-vous Paris-Lumières ? Non, ce n’est pas le nom d’un parcours des lieux de strass et de paillettes de la capitale pour touristes en goguette. C’est bien plus sérieux : il s’agit d’un regroupement d’universités qui s’est baptisé ainsi. La France compte désormais 25 grands pôles, de tailles très diverses, correspondant souvent, mais pas toujours, à une région ou à une académie.

Savez-vous la différence entre Sorbonne-Paris-Cité et Sorbonne-Universités, deux autres de ces nouveaux regroupements ? Il n’y a guère que les experts du secrétariat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche pour pouvoir répondre sans se tromper, et citer la liste des universités, écoles et organismes de recherche qui ont rejoint l’un et l’autre.

Enfin, que pensez-vous des Comue (ou communautés d’universités et d’établissements) ? Plus précisément, vous êtes plutôt pour des Comue ou plutôt pour des associations, l’autre forme, plus lâche, de regroupement ? Au printemps, la polémique a embrasé une partie du monde universitaire. Les défenseurs des associations, convaincus que c’était la seule formule démocratique, accusaient les autres de «comploter» pour s’assurer tout le pouvoir dans l’ombre à la tête de l’enseignement supérieur, au détriment des universitaires de base. Les autres, les pro-Comue, répliquaient à leurs détracteurs qu’ils voyaient le mal partout et que, de toute façon, ils ne voulaient jamais rien changer.

Labos. Cette rentrée universitaire e